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Connaissez-vous votre chien ?

Évidement, après quelques années, on connaît notre chien par cœur. On connaît sa personnalité, quelques unes de ses préférences, ses petits tics ou habitudes qui le rendent unique 😇

Ces comportements et habitudes sont souvent conditionnés par notre routine ou la façon dont on y répond.

Il a sa façon de montrer sa hâte quand vient l’heure du repas ou de la promenade. Il a sa façon de demander à jouer ou à avoir une caresse. Il a sûrement son endroit favori pour dormir ou un jouet qu’il aime plus que tout.

Mais ne serait-ce pas amusant de découvrir notre chien autrement ?

➡️ Le laisser faire de vrais choix

La routine est une très bonne chose, nécessaire même. Mais on peut laisser notre chien la casser de temps en temps.

🌲 Et si on l’emmenait en promenade, mais qu’on le suivait consciencieusement plutôt que de faire le tour habituel ? A quel point notre chien est-il explorateur ? On peut le laisser sortir des sentiers, le suivre pendant qu’il piste, lui donner tout son temps.

🍖 Et si on lui offrait différentes friandises et qu’on le laissait prendre son temps pour choisir, afin de découvrir ses préférences ? Plutôt bœuf ou volaille ? Friandise molle ou bien dure ?

➡️ Découvrir de nouvelles activités

Il y a tant de sports canins, que ce soit en groupe ou en solo. Tant de choses qui pourraient révéler notre petite canaille !

Il y a des sports très physiques où notre chien doit faire preuve de vivacité et d’énergie 🌪 (agility, hooper…), d’autres au contraire où il doit réfléchir et se concentrer 📖 (mantrailing, recherche…). Il y a des dizaines de possibilités, adaptées à chaque personnalité, du plus énergique au plus timide.

C’est aussi le plaisir de faire une activité à deux, de redécouvrir votre relation dans la création d’une chorégraphie en dog-dancing par exemple (appelée aussi obérythmée).

➡️ Progresser en tant que duo

Et si on repartait de zéro et qu’on aidait notre chien à se faire confiance, à progresser dans la gestion de ses émotions ?

Se lancer dans la rééducation de son chien avec un accompagnement professionnel pourra vous faire découvrir d’autres facettes de la personnalité de votre chien 🥰

Certains qualifiés comme réactifs peuvent briller par leur calme après une prise en charge et du travail. Ce chien qui aboyait sur tout le monde peut décider de passer son chemin. Ce chien énervé en balade peut maintenant renifler calmement.

Et nous, humain, pouvons apprendre à mieux lire notre compagnon, à mieux le comprendre 🧠

A partir de là, c’est tout un nouveau monde à explorer !

Essayez, tentez, explorez, découvrez ♥

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Jouer avec son chien : Erreurs à éviter

Jouer avec son toutou, c’est génial 👍 On passe un super moment ensemble et on a plaisir à voir notre chien heureux d’attraper, de poursuivre, de courir et d’en redemander. Mais un jeu non-structuré où la montée d’excitation n’est pas contrôlée peut avoir des conséquences, tant sur le physique que sur l’émotionnel de nos chiens.

➡️ Lâcher sur commande

Pour un jeu sécurisé, Médor doit être capable de lâcher son jouet sur demande. On peut aussi lui demander un petit trick/tour avant de lancer la balle ou de commencer à tirer sur la corde. On vérifie également ainsi qu’il est toujours ancré avec nous, que son excitation n’a pas pris le dessus.

En gros, Médor est capable de raisonner, de réfléchir 🧠, il ne se laisse pas emporter par le jeu au point de nous l’arracher des mains ou de nous sauter dessus 🌪

➡️ Le rituel de fin de jeu

Est-ce que Médor est capable d’accepter calmement que le jeu se termine et de redescendre en excitation, d’avoir un retour au calme serein ? 🕑

C’est pour cela qu’il est important de ne pas laisser son chien monter trop en excitation et de l’aider à retrouver son calme après une séance de jeu.

On peut lui donner une mastication, pratiquer une activité olfactive ou de léchage… 🦴 Le “on/off”, tel qu’il est souvent appelé, permet d’avoir un chien qui comprend que le jeu est terminé et accepte de redescendre sereinement en excitation, contrôlant son adrénaline, sans monter en frustration ou en stress 😇

➡️ Le jeu excite

Cette excitation est souvent la cause de blessures ou de morsures 💥 En effet, dans la frustration de ne pas obtenir son jouet ou voulant l’attraper dans la main de l’humain, des morsures se produisent régulièrement. Toutou veut attraper le jet d’eau, la corde à nœud ou tempête en voyant sa balle être secouée devant lui 💢

Voilà pourquoi il est important d’apprendre à son chien à rester maître de lui-même durant le jeu.

➡️ Voilà également pourquoi jouer avec son chien pour espérer le calmer n’est pas toujours une bonne idée 🤔

Le jeu va sécréter de l’adrénaline, mettre le chien en action. Le retour au calme sera plus ou moins difficile selon l’apprentissage effectué, l’aide apportée.

⚠️ Blessures

Enfin, attention aux blessures physiques engendrées par certains jeux : Secouer la corde à nœuds pendant que Médor tire de son côté peut abîmer les cervicales à force de chocs répétés. Il faut éviter d’aller contre le mouvement du chien. Évitons également d’être trop brusque avec la mâchoire d’un chiot ayant encore ses fragiles dents de lait.

Le jeu de balle 🥎 est bien plus nocif pour nos chiens qu’on ne le pense. En plus du shot d’adrénaline engendré par la poursuite de la balle (simulation de chasse), les articulations et os du chien vont subir des chocs répétés. Il va accélérer brusquement, freiner ou sauter pour atterrir violemment en pleine course. Il n’est pas recommandé de jouer trop longtemps à ce jeu, l’adrénaline pouvant devenir une véritable drogue pour Médor.

🗨 En résumé, jouer avec son chien n’est pas quelque chose à prendre à la légère ou à faire n’importe comment. En fonction du jeu ou de la façon dont on joue, on peut énerver son chien, l’exciter à outrance, prendre des risques ou le blesser.

Le jeu devrait toujours être encadré à l’aide d’auto-contrôles, d’apprentissages et de règles qui viendront sécuriser le duo chien-humain afin que tous passent un bon moment 🥰

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Idée reçue : Il faut laisser le chiot pleurer la nuit

Grande question que sont les premières nuits avec notre chiot. On entend souvent qu’il faut le laisser pleurer dans son panier, au risque de le rendre capricieux ou qu’il pleure constamment pour attirer notre attention.

Évidement, c’est faux.
Il ne faut pas laisser son chiot pleurer et voyons ensemble pourquoi.

Déjà, un peu de bon sens : Mettons-nous à la place de ce petit bout 😌 Cela fait 2 mois qu’il dort en étant toujours accompagné de sa mère et de sa fratrie. Il est rassuré par leur présence et leur chaleur dans le seul monde qu’il n’a jamais connu.
Et tout d’un coup, une paire d’humain l’enlève de son monde pour le placer dans un autre 😳 Si, généralement, bébé chien est joueur et curieux durant la journée (on est présent, on joue 🥎 avec lui et le distrait), la nuit sera une autre paire de manche.
➡️ Seul, il aura peur et aboiera pour chercher de l’aide. Le laisser dans sa détresse sera un évènement traumatisant pour un bébé d’à peine 2 mois.

Comment bâtir une relation de confiance avec un individu qu’on laisse seul et en détresse ? 🤷‍♀️ Nous devons lui montrer qu’on peut être là pour lui.
Dormir 💤 avec son chiot (dans la chambre ou sur le canapé du salon) lui permettra de se sentir plus rassuré, de savoir qu’il peut compter sur vous 🥰
Il sera plus facile pour lui de vous choisir comme référent et de créer une relation sécuritaire, nécessaire à un chien adulte bien dans ses pattes.
➡️ Bref, pour grandir sereinement votre chien a besoin d’avoir confiance en vous. Et être présent pour lui est une première brique apposée à cette relation.

Un chiot laissé dans sa détresse apprendra qu’être seul, ça fait peur 😰
Cela rendra plus difficile l’apprentissage de la solitude lors de vos absences, car le jeune chien sera stressé. Le fait d’être seul doit être perçu comme quelque chose de normal, où le chien peut rester serein et relax.
➡️ Cela doit donc être travaillé progressivement, de façon à associer la solitude à quelque chose de positif, dans un plan d’entraînement contrôlé 😇

On sait aujourd’hui qu’il ne faut pas laisser les bébés 👶 pleurer car cela aura un impact sur leur développement et leur psychisme. Il en va de même pour les chiots.
Votre chiot n’a pas les capacités cognitives 🧠 pour manipuler. Tout comme un jeune enfant, il ne peut pas faire de caprice. S’il pleure, c’est qu’il est en détresse, qu’il a un besoin.
➡️ Laisser pleurer un chiot revient à l’abandonner dans sa détresse, ce qui créé un stress, un manque de confiance en soi (et en vous) et des troubles du sommeil.

Mais mon chiot n’a jamais pleuré / Il n’a pleuré que la première nuit” 💬
Dans ce cas, il se peut que vous ayez un chiot résilient, qui accepte son sort rapidement.
Ça peut être un chiot qui a confiance en lui, même si à cet âge il est complètement normal de ne pas dormir seul. Mais dans la majorité des cas, c’est un chiot qui a pleuré un peu, constaté que ça ne servait à rien et qui arrête donc d’appeler à l’aide 😔 Cela ne le rend pas moins stressé pour autant.

✅ Alors n’hésitez pas à vous lever dès que votre chiot pleure la nuit. Oui c’est difficile, oui on dort moins les premiers jours. Mais cela fait partie de la réalité de vivre avec un chiot 🐶
On peut dormir avec lui dans le salon, on peut le faire dormir dans la chambre et progressivement reculer son panier s’il se sent mieux.
En outre, cela permet de faciliter l’apprentissage de la propreté 🔎 car on peut agir dès le réveil de bébé chien pour le sortir, même en pleine nuit.
En clair : Non, il ne faut pas laisser son chiot pleurer la nuit 🤗

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Les manipulations

Souvent oublié ou négligé, l’apprentissage des manipulations fait pourtant partie des indispensables à travailler avec son tout jeune chiot.
Notre chien viendra un jour à être blessé et il faudra l’ausculter 🩺 Il faudra soulever et toucher ses pattes, ses oreilles, ouvrir sa gueule, prendre sa température…
Tous ces gestes peuvent paraître anodins, mais s’ils n’ont jamais été effectués ou s’ils sont synonyme de moment désagréable pour notre chien, l’auscultation se passera au mieux dans le stress, au pire dans la violence car Toutou se débattra et cherchera à se défendre 😰
Tout le monde passera un mauvais moment et à n’en pas douter, la prochaine fois ne se passera pas mieux, voire pire… 😬

Alors le plus simple est encore de travailler ces manipulations dès le plus jeune âge.
Les maîtres mots ici (et pour tous les apprentissages d’ailleurs) seront PROGRESSIVEMENT et ASSOCIATION POSITIVE.

➡️ Progressivement, car on ne va certainement pas prendre l’oreille d’un chiot et la manipuler sous tous ses angles s’il n’apprécie pas ça. C’est le meilleur moyen pour lui apprendre à subir d’un côté ou à se révolter de l’autre.
On va donc petit à petit frôler une oreille, une patte, une queue… Puis la toucher, puis la porter, puis la manipuler ect. Gardons en tête que même si cet apprentissage peut paraître long, c’est un investissement pour la suite 🤗
C’est complètement ok de revenir en arrière au moindre doute ou de rester longtemps sur une étape si on le juge nécessaire.

➡️ Évidement, sans association positive, tout ce manège ne rime pas à grand chose.
Bébé chien doit passer un bon moment, être consentant et pouvoir s’éloigner s’il est mal à l’aise. Aucune obligation ici. On respecte ses limites, on lui laisse la possibilité de mettre fin aux manipulations 🙅‍♀️
On va simplement faire comprendre à notre petit chiot que se faire toucher c’est trop génial ! 🥳 On peut donc associer les manipulations avec des friandises 🥓, avec l’arrivée du jeu ⚾️ ou des caresses s’il aime ça 🖐.

✂️🧼🌡 Outre les manipulations, on peut aussi habituer notre chiots aux objets de soins, toujours progressivement et de façon positive : thermomètre, produit pour les oreilles, brosse, coupe-ongle ect.
Tout ces petits détails auxquels on ne pense pas forcément ont pourtant leur importance pour que bébé chien vive au mieux ses soins !

👉 Pour finir, rappelons que les premières impressions comptent pour beaucoup.
On peut donc effectuer des “visites blanches” chez le vétérinaire afin que, lui aussi, soit associé à quelque chose de positif 👨‍⚕️👩‍⚕️
Le vétérinaire peut donner des friandises à bébé chien, on peut jouer dans la salle d’auscultation ou la salle d’attente s’il n’y a personne.
On oublie souvent que la première expérience d’un chiot avec un vétérinaire, c’est généralement pour un vaccin 💉 Un évènement stressant et peu agréable. A nous donc d’anticiper pour que ces “vraies” visites se passent au mieux.

Il n’est évidement jamais trop tard pour travailler les manipulations avec Toutou et cela peut même faire l’objet d’exercices spécifiques lors des séances d’éducation 👍
Ne négligeons pas cet apprentissage !

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Il y a un âge pour tout

Cet article ne va pas plaire à tout le monde…

Je pense qu’avant d’adopter un chien, il est de notre responsabilité d’avoir du recul sur nos capacités physiques et conditions de vie.

Je ne parle pas de nos modes de vie qui peuvent être modifiés avec un peu d’effort pour s’adapter aux besoins de la race de nos rêves, comme une famille qui arriverait à devenir plus sportive pour adopter un malinois. Mais bien d’une situation immuable qui ne changera pas malgré toute notre bonne volonté.

Dernièrement, j’ai eu une annulation de rdv le matin même, d’un couple âgé débordé par leur chiot d’une race sportive, ayant décidé de le placer à la SPA 🙃

Je pense qu’il y a un âge pour tout. Un âge où adopter un bébé chien qui doit faire sa socialisation, qui doit être sorti régulièrement, qui va mordiller et être très actif, n’est pas une bonne idée.

Pensons à notre propre santé 💊 J’espère que chacun pourra vieillir paisiblement, sans devoir faire aucun séjour à l’hôpital et pouvoir continuer à avoir une vie active, mais ce ne sera pas le cas de tout le monde.

Que faire du chien lorsqu’on n’aura plus la force de marcher en forêt plusieurs heures ? Ou de le retenir s’il venait à tirer en laisse pour x raison ? 🤔

Il y a tant de chiens âgés en refuge, ne demandant qu’un panier retraite pour y écouler leurs dernières années de vie au chaud. Pourquoi prendre un chiot qui sera actif pendant au minimum une dizaine d’année ?

➡️ Ayons conscience de notre corps et de ses capacités. Adopter une race de grande taille lorsqu’on a pas ou plus la force de notre jeunesse peut être un poids, tant pour nous que pour le chien.

Toutou peut tirer en laisse, ne serait-ce que par surprise ou durant ses premiers apprentissages. Toutou peut sauter de joie ou pour demander de l’attention. Oui tout ces comportements se travaillent, mais pas en 10 minutes.

Si cela vient à arriver, aurons-nous la force de retenir notre chien ou de ne pas tomber ?

Une autre période de la vie peut être difficile à mixer avec l’adoption d’un chiot : L’arrivée de bébé 👶

J’ai quelques clients ayant pris la décision d’adopter un chiot peu de temps avant ou après la naissance du bébé, pour qu’ils grandissent ensemble.

Évidement que leur future relation peut faire rêver, que Toutou sera sûrement le meilleur ami de l’enfant, mais comme toujours, pensons aussi à nous.

❓ Aurons-nous la patience et l’énergie d’élever un chiot ET un bébé en même temps ? De surveiller deux petits êtres explorant le monde, de leur donner à chacun un temps privilégié ?

Il faudra gérer l’éducation de Toutou (socialisation, propreté ect) et veiller à ce qu’il ne soit pas trop brusque avec l’enfant (mordillements, jeux, éventuels vols de jouet). Mais il faudra aussi gérer bébé qui ne pourra pas reconnaître les signaux de communication du chien avant au moins ses 8 ans (demande d’arrêt de jeu, de tranquillité ect).

🏠 On peut rendre notre maison “puppy-proof” (gestion de l’environnement) pour se faciliter la tâche, mais comme toujours il est important d’avoir conscience des éventuelles difficultés.

Comme toujours, le plus important est d’adopter une race qui correspond à notre mode de vie 🐶

Ce premier choix à faire dans l’adoption d’un chien est sans doute le plus important. Si une race n’est pas adaptée à nos conditions de vie (présence, activités, budget, utilité ect), on risque de rendre notre chien (ou nous-même) malheureux, ou de devoir revoir nos habitudes.

Et bien sûr, même si ce n’est pas facile à faire, ayons conscience de notre âge, de notre santé et de nos capacités physique, et ce que cela implique dans l’éducation d’un chien 🐕

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Adopter un chiot quand on a un vieux chien

Faire le choix d’adopter un autre chien ne se fait jamais sur un coup de tête, mais la question se pose d’autant plus quand l’écart d’âge va être important.

❓ Comment accueillir un chiot, tout foufou et plein de curiosité, lorsqu’on a déjà un chien plus âgé qui aime sa routine et sa tranquillité ?

Agrandir notre famille canine avec un petit frère ou une petite sœur sera un grand bouleversement pour notre pépère plus âgé.

On espère que pépé chien éduquera bébé chien et que bébé chien redonnera une seconde vie à pépé chien 😇

En soit, cela n’est pas impossible, mais ça nécessite tout de même quelques aménagements pour que tout se passe au mieux.

➡️ Gérer l’environnement

Alors oui, lorsqu’on adopte un chiot, c’est une des premières choses à faire : Ranger, faire en sorte qu’il ne puisse rien prendre de dangereux et protéger nos affaires de ses petits crocs curieux.

Mais si un deuxième chien est déjà présent, il faut aussi penser à sa tranquillité 💤

On va donc créer plusieurs espaces de couchage et de jeu afin que chaque chien puisse pouvoir se retirer au calme, jouer dans son coin ou mâchouiller sans être importuné. Hors de question de laisser pépé chien se faire embêter toute la journée par un chiot ne demandant qu’à jouer.

➡️ De ce fait, il est de notre devoir de connaître les signaux d’apaisement et de surveiller les interactions afin de séparer les deux énergumènes si la situation n’est plus gérable pour l’un d’entre eux.

Si bébé chien devient trop insistant pour jouer et que pépé chien demande poliment à rester tranquille mais n’est pas écouté, la situation risque de s’envenimer 💢

Si demander gentiment ne fonctionne pas, pépé chien peut grogner, claquer des dents puis mordre. Et plus sa patience s’effritera, plus on risquera la bagarre 💥

C’est donc à nous, parents de chien, de séparer calmement si bébé chien n’écoute pas (ou ne comprend pas) les signaux de pépé chien.

➡️ Ce point est d’autant plus important s’il y a une grande différence de taille entre le chiot et son aîné.

Si pépé chien est d’une petite race, il aura d’autant plus de mal à exiger de l’espace si bébé chien est d’une race plus grande (un chiot de grande race est déjà plus grand que la plupart des adultes de petites races).

Pépé chien risque donc d’être envahi sans même pouvoir répliquer.

🔎 Dans la même idée, on prend souvent les vieux chiens pour des “râleurs”, des chiens qui grognent “pour rien”. Mais ce sont souvent des chiens qui ont demandé de l’espace gentiment des dizaines de fois sans être respectés, et qui ont maintenant compris que seul le grognement était écouté. (📍 voir article petit chien)

➡️ Ne pas imposer le rôle d’éducateur

On s’imagine qu’il saura apprendre au chiot à écouter, communiquer, être respectueux ect. Mais ce n’est pas son travail ! Nous n’avons pas à lui faire subir l’acharnement parfois épuisant d’un chiot plein d’énergie 😩

C’est à nous de gérer leurs interactions, de vérifier que tout le monde se respecte et de les séparer au besoin.

❌ Les laisser gérer leurs affaires sans jamais intervenir n’est pas un bon moyen d’apprendre au chiot la politesse, ni à pépé chien de vivre sereinement. Il est important d’accompagner leur relation. Et comme mentionné plus haut, il suffit que pépé chien soit trop petit et/ou bébé chien trop envahissant pour que cette relation tourne au vinaigre.

➡️ Deux fois plus de temps

En effet, un vieux chien va aimer avoir sa petite routine, des balades dans le calme, surtout s’il n’a plus l’énergie suffisante pour avancer à un rythme “normal” 🐕

Cela peut être utile pour le chiot qui peut se calquer sur son aîné et renifler davantage lors des promenades et s’adapter à la routine de la maison plus rapidement.

Mais avec un chiot, on va beaucoup bouger. Il faut le socialiser, lui faire découvrir de nouvelles choses, il va sûrement être plus actif en promenade, demander plus de jeu à la maison…

On ne peut donc pas les prendre à deux partout, ni s’occuper d’eux en même temps à la maison. Il est aussi important que pépé chien ait toujours des moments privilégiés avec vous, même si bébé chien vous prend énormément de temps 🥰

➡️ Adopter un chiot lorsqu’on a un vieux chien doit être mûrement réfléchi (comme toute adoption devrait l’être). Il y a des avantages mais cela demande un plus gros investissement mental afin que chacun le vive sereinement.

Et si vous souhaitez adopter un deuxième chien, mais qu’un chiot ne vous paraît pas être une bonne idée, les refuges sauront vous trouver votre perle rare 😉

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Le salon du chiot

Je suis contre les salons du chiot 🙅‍♀️

Ou plus précisément, je suis contre les salons du chiot où des chiots sont présents.

Je ne vois cependant aucun problème à ce que des éleveurs se déplacent pour présenter leur métier et leurs spécificités, sans le faire subir à leurs chiens 🙂

Alors pourquoi aller au salon du chiot n’est vraiment pas une bonne idée ?

🔎 Parlons d’abord de la forme

➡️ On parle d’un endroit immense, bruyant, avec beaucoup de monde, dans lequel on va placer des chiots généralement encore en pleine imprégnation 😣

Ces chiots ont pour la plupart grandi dans des environnements calmes et n’ont jamais été préparés et entraînés pour supporter une telle masse de stimulations.

C’est tout simplement trop pour eux. A cet âge, ils sont encore en pleine phase de socialisation (3 semaines à 3-4 mois). Ils sont censés découvrir le monde progressivement, en prenant compte de leurs limites personnelles, leur caractère ect.

Le salon du chiot, c’est les placer en immersion. C’est élever un enfant à la campagne et le placer soudainement en plein Paris. L’environnement est trop stressant et risque de marquer à vie ces petits bouts 😕

➡️ C’est aussi un endroit qui va titiller notre corde sensible. Pleins de chiots de pleins de races différentes, c’est trop mignon. Alors le craquage et l’effet “coup de cœur” sont nos ennemis ❌

Le choix d’adopter un chiot doit être réfléchi, conscientisé. Il faut prendre assez de recul sur nos conditions de vie et sur la race choisie pour faire le meilleur choix. Mais à la vue de ce beau chiot tout mignon, nos principes peuvent être mis à mal.

Combien ai-je eu de clients qui ont adopté au salon du chiot alors que ce n’était nullement prévu ?

Adopter un chien peut prendre plusieurs mois de réflexion et de recherches pour trouver LA race, LE meilleur élevage et enfin attendre LA portée. Prenez tout le temps nécessaire, ce ne sera jamais perdu 😇

🔎 Mais parlons aussi du fond

➡️ Au salon du chiot, il vous est impossible de voir les conditions d’élevage. On pourra vous vendre monts et merveilles mais il vous sera impossible de le vérifier.

L’endroit dans lequel votre chiot passera les premiers mois de sa vie a une grande importance !

L’éleveur fait-il une bonne socialisation à ses chiots ? Quel âge a la mère, comment se comporte-t-elle ? Le lieu est-il calme et bien entretenu ? Combien de race, combien de portées par an ?

⚠️ Il est primordial de pouvoir poser toutes nos questions à l’éleveur et qu’il puisse prouver ses dires (visite de l’élevage, papier de santé et tests des maladies génétiques). La qualité de l’élevage est primordial pour adopter un chiot bien dans ses pattes et bien socialisé.

➡️ Lors des salons du chiot, les éleveurs ont généralement peu de scrupules à vendre leurs chiots à des personnes n’étant pas du tout adaptées à la race élevée. Il faut “écouler le stock”.

Si vous devez poser des questions à l’éleveur, l’inverse est tout aussi vrai ! ⚠️ Un éleveur qui ne s’intéresse aucunement à vos conditions de vie devrait vous faire reculer.

Il est de son devoir de ne pas vendre un chiot à une personne n’étant pas adaptée à la race et vous prévenir des risques encourus, quitte à vous rediriger vers d’autres races. Il doit veiller à ce que ses chiots soient entre de bonnes mains et vivent heureux. Un éleveur qui se fiche du devenir de ses chiens n’est pas un bon éleveur.

➡️ La prise de recul nécessaire.

Le salon du chiot est un évènement qui se déroule sur 2 jours. Il ne vous permet pas de prendre du recul sur vos envies, vos besoins et conditions de vie en vue de l’accueil d’un chiot. Je le répète mais prenez le temps d’une réflexion logique et rationnelle 🧠

Vous pouvez tout à fait découvrir un éleveur au salon du chiot et vous renseigner plus amplement sur son travail une fois rentrés à la maison, pour ensuite visiter son élevage. Mais ne faites aucun achat hâtif ou “coup de coeur”. Un chien va passer une bonne dizaine d’années avec vous, il vaut mieux prendre trop son temps que se précipiter 🥰

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Laissez-lui le temps

Dans un monde où toutes nos activités sont rythmées, chronométrées et prévues, il est important de se rappeler que notre chien manque autant de temps que nous.

On veut un chien parfait, rapidement.

On veut un chien rééduqué, rapidement.

On veut faire sa balade, mais rapidement.

Alors plus que tout, laissez du temps à votre chien 🕰

Le temps de s’adapter à un nouvel environnement 🏠

Quand votre chien arrive dans sa nouvelle maison, il aura besoin de plusieurs jours, voire semaines ou mois avant de se sentir réellement à l’aise, chez lui.

Laissez-le s’adapter, venir vers vous, à son rythme. Même si on a envie de faire pleins de choses avec lui, même si on veut câliner notre nouveau compagnon pendant des heures.

Laissons-lui le temps de se faire à sa nouvelle famille et à son nouveau lieu de vie.

Dans la même veine, laissez le temps à votre chien de s’adapter à un nouvel arrivant (bébé, nouvel animal) ou à un changement dans son lieu de vie.

La majorité des chiens ont besoin d’une routine et la fin de celle-ci peut en perturber plus d’un.

Donnez-lui le temps pour s’adapter, sans le mettre à l’écart et en essayant de faire une transition douce lorsque c’est possible.

Même si on aimerait que notre chien s’entende à merveille avec notre bébé, ou qu’il accepte un nouveau chiot comme s’il était de la même fratrie, ce sont des choses qui prennent parfois beaucoup de temps.

Le temps d’observer de loin avant de tenter une rencontre 🐶👤

Si vous souhaitez faire une rencontre avec un autre chien ou une personne, laissez-lui le temps d’observer l’individu de loin avant de vous en approcher.

La communication du chien passe surtout par le langage corporel et les odeurs. Le laisser prendre ces odeurs et lui permettre de s’approcher à son rythme l’aidera à être plus serein lors d’une rencontre.

Même chose lors de la socialisation du chiot : L’observation plutôt que l’interaction (qui doit toujours être neutre ou positive).

Votre chiot peut observer une cours d’école sur le trottoir d’en face, regarder des vaches dans un pré, s’habituer aux passants à l’écart sur un parking.

Il n’a aucunement besoin de se faire toucher par tout le monde pour être correctement socialisé, loin de là !

Le temps de renifler et d’analyser 🌲🧠

Même si on a peu de temps, qu’on a hâte de rentrer parce qu’il fait moche ou qu’on est agacé de voir Croquette renifler depuis 2 minutes la même touffe d’herbe, laissez-lui le temps d’apprécier de sa balade.

L’exploration de votre chien passe essentiellement par son odorat et il profitera bien plus de sa balade en reniflant autant qu’il le souhaite.

Je dis souvent à mes clients : “je préfère que vous ne fassiez qu’un petit kilomètre mais qu’il vous prenne 30 minutes tant votre chien renifle, que partir pour 1h de marche folle sans le laisser renifler”.

Renifler apaise le chien, ralentit son rythme cardiaque. Il prend des informations sur le monde qui l’entoure et cela le fatigue mentalement, bien plus que s’il avait couru comme un dératé sans réfléchir.

Si votre chien a peur de quelque chose, laissez-le observer de loin et se rapprocher à son rythme. Laissez-le analyser, tourner autour de l’objet, le renifler ou le toucher. Vous pouvez le rassurer pendant qu’il fait ses propres expériences, car sa confiance en vous n’en sera que meilleure.

Nos toutous sont une bulle d’oxygène dans un monde anxiogène où on doit tout faire rapidement.

Prenons le temps avec eux, profitons de ces pauses dans le temps avec lui.

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Personne n’est parfait

L’éducation ou la rééducation d’un chien peut être éprouvante. Notre petit chiot fait des bêtises et semble parfois infatigable, notre chien réactif ne progresse que lentement. C’est long, il y a des hauts et des bas et parfois on se sent impuissant, fatigué.

🖖 Nous sommes des êtres humains. Il est normal d’avoir envie de s’énerver, d’être frustré, fatigué ou d’en avoir marre. L’éducation positive demande du calme et de la bienveillance, choses qu’il est impossible d’avoir constamment. On ne peut pas être à 100% tous les jours.

⏰ Comme pour nos amis à quatre pattes, il y a des jours avec et des jours sans. On peut être fatigué à cause de notre travail, devoir s’occuper des enfants, être stressé à cause d’une nouvelle responsabilité ou tout simplement avoir une douleur quelque part.

A cause de cela, on risque d’être moins patient et cela en pâtira sur notre séance d’éducation. C’est pourquoi je dis souvent à mes clients que s’ils ne le sentent pas, il ne vaut mieux pas travailler avec leur chien ce jour-là.

😷 Aussi, lorsqu’on a un chien réactif, tout est plus éprouvant. On calcule nos heures de sorties en fonction de celles des autres, on surveille autour de nous et on se tend, même inconsciemment, à la vue d’un déclencheur. Finalement, on devient aussi réactif que notre loulou.

Alors il est parfois bon de s’accorder une pause, de sortir sans notre canaille pour profiter de la nature sans se transformer en tour de guet. Se détendre paisiblement, se désensibiliser en somme.

🥰 Et pourtant, rien de tout cela ne signifie qu’on n’aime pas nos chiens.

Ils nous apportent tant de joie, tant de bonheur. Des câlins, des rires, des bons souvenirs. Tout n’est pas blanc dans la vie, mais tout n’est pas noir non plus.

Peut-être qu’il détruit, qu’il est réactif ou facilement excité. Mais il est peut-être super câlin, collant, toujours prêt à vous suivre dès que vous lui proposez de passer un peu de temps avec lui.

Votre toutou est un membre de la famille, avec ses qualités et ses défauts, mais surtout avec un amour incontestable pour vous.

🌲 Ça ne veut pas non plus dire qu’on souhaite arrêter le travail.

La modification comportementale et émotionnelle d’un chien réactif peut prendre beaucoup de temps. Il y aura des hauts et des bas, des moments où on se demande si on avance quelque part.

Ces doutes sont tout à fait normaux quand on voit la montagne de travail qui semble s’élever devant nous. Pourtant, ça ne veut pas dire qu’on ne veut plus la gravir.

✅ Les échecs, les coups de mou ou les doutes arrivent à tout le monde. Le tout est de ne pas se décourager et de continuer d’avancer. Et si on ne travaille pas notre loulou aujourd’hui, ce n’est pas grave !

Comment être un bon guide pour notre chien si nous sommes nous-mêmes stressé, sur les nerfs ou anxieux ? Prenons soin de nous pour pouvoir leur donner le meilleur de nous-mêmes ! 💖

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Les petits chiens

Combien de fois entend-on cet éternel cliché du petit chien ?

Il est hargneux, aboie pour rien, déteste tout le monde et n’hésite pas à charger plus gros que lui en bout de laisse.

Il est aisé d’imaginer le fameux chihuahua aux babines retroussées dès qu’on s’approche de lui.

Cet article va parler du calvaire de vivre en tant que petit chien.

Proportionnellement, j’ai assez peu de petits chiens en éducation et malheureusement, cela s’explique assez facilement : Un petit chien qui tire en laisse est bien moins dérangeant qu’un molosse. Même chose s’il tire en aboyant sur les gens ou les autres chiens. Les retenir est bien plus facile.

Le problème est qu’un chien réactif, petit ou grand, est en souffrance. Qu’il s’agisse d’un manque de socialisation ou d’une réponse à un évènement traumatique, aboyer ou foncer sur les autres chiens n’est jamais l’expression d’une émotion saine.

Ces petits chiens ne sont donc pas travaillés sur leurs émotions vis à vis du monde extérieur et continuent de stresser à chacune de leur sortie.

Dans la rue, les enfants (ou les adultes…) iront beaucoup plus facilement essayer de toucher le petit chien, que lui ou son maître le veuille… Ou non. Les parents se méfieront toujours plus si leur enfant d’approche d’un cane corso que d’un bichon.

Je l’ai déjà expliqué dans un précédent post mais laissez tranquille les chiens que vous croisez dans la rue (peu importe leur taille !). Un chien (trop) sociable qui aime ça finira par aller embêter tout le monde pour avoir un câlin, à vous sauter dessus les pattes pleines de boue pour avoir votre attention (sympa pour ceux qui ont peur des chiens). Et un chien qui déteste le contact des inconnus finira par être proactif et aboyer/foncer sur tout le monde pour vous maintenir à distance.

En clair, ignorez les chiens que vous croisez dans la rue. Ce n’est pas parce qu’un petit chien est plus mignon ou abordable qu’il apprécie être touché par un inconnu et que cela n’aura pas de conséquences.

A la maison, c’est plus ou moins la même chose : Un petit chien qui grogne sera beaucoup moins pris au sérieux qu’un grand.

Combien de ces petits chiens servent de peluches vivantes, portés et câlinés à outrance sans qu’ils n’aient leur mot à dire ? S’ils grognent leur mécontentement, au mieux ils ne sont pas écoutés car pas pris au sérieux, au pire disputés car “il n’a pas à me grogner dessus”. Oserions-nous ignorer le grognement et la mise en garde d’un berger allemand ?

De ce fait, les petits chiens ont deux options :

Grogner pour absolument tout : Suite à un ras le bol général et comprenant que seul le grognement est (parfois) écouté, le petit chien va grogner dès qu’on s’approche de lui, dès qu’on le touche ou dès qu’il en a simplement marre. Ainsi est donc créé le cliché du “petit chien qui râle pour rien” : Un loulou qui a juste appris que s’il ne grognait pas, il n’était pas écouté. Certains vont aussi avoir la morsure plus facile, surtout si leur grognement n’est pas respecté.

Se résigner : Grogner ne sert à rien et comme il n’a pas un fort caractère, Kiki ne l’a pas ou peu fait. Le petit chien va donc simplement se résigner, accepter son sort. C’est ainsi que j’ai vu énormément de petits chiens être portés ou câlinés durant les séances, faisant milles et un signaux d’apaisement mais sans chercher à se défaire de ce moment qu’ils n’aimaient pas. Malheureusement, le risque est qu’un jour le chien morde sans prévenir, ayant atteint les limites de sa patience.

Dans les deux cas, le chien est en souffrance.

La méconnaissance des signaux d’apaisement est une vraie plaie pour ces loulous. Ils pourraient être compris en un regard mais se retrouvent dans un des cas ci-dessus par manque d’information.

Si on porte un petit chien et qu’il se lèche la truffe, baille, cligne beaucoup des yeux ect, il devrait être reposé au sol. Même chose si on le câline, en plus d’effectuer des tests de consentement régulièrement durant les séances câlins.

Cela vaut bien évidement aussi pour les grands chiens, mais leur “non” sera toujours plus facilement compris (non pas par respect des signaux, mais plus par crainte de se faire croquer malheureusement…). Je me répète dans chaque article, mais la connaissance des signaux d’apaisement devrait être une base lorsqu’on adopte un chien.

Enfin, les petits chiens seront souvent bien plus sujets à l’anthropomorphisme. Il s’agit de donner des intentions, peurs ou besoins propres à l’être humain à d’autres animaux. Il peut s’agir de penser que le chien se sent coupable d’avoir mâchouillé une pantoufle, alors qu’il effectue moultes signaux d’apaisement.

Mais plus spécifiquement pour nos petits chiens, il s’agira de les surprotéger, les porter à la moindre difficulté alors qu’ils ne présentaient aucun signe de stress. On a tous l’image du chihuahua dans le sac à main, mais ce chien ne peut pas vivre comme un vrai chien. Il ne peut pas trotter, sentir, explorer.

On s’imagine que comme notre loulou est petit, il aura logiquement peur plus facilement et se fera bousculer par les autres chiens. On lui interdit donc de trop s’approcher des gros vilains toutous et on tire sur la laisse au moindre soupçon de danger. A terme, on créé la réactivité de notre chien.

Attention tout de même : Oui, un petit chien a plus de risque d’être bousculé par un chien trop brusque. Oui les plus grands chiens mal socialisés auront plus facilement à les prendre en chasse.

Mais cela n’est nullement la faute de la différence de taille, simplement du manque de socialisation de l’autre chien. C’est pour cela qu’il est très important de bien sélectionner les rencontres de nos (petits) chiens, afin que même si Kiki le yorkshire rencontre Rex le berger allemand, il ne se fasse pas malmener, car notre grand loulou sera bien codé et socialisé.

Bref, ce n’est pas la taille qui compte !

Les petits chiens sont des chiens comme les autres, avec les mêmes besoins et le même développement que leurs comparses plus grands. Ils doivent être socialisés correctement pour être à l’aise dans notre monde d’humain, être éduqués pour y être en sécurité et être respectés. Ils doivent avoir le droit de dire non, de ne pas vouloir être portés ou touchés. Ils doivent pouvoir explorer, renifler et avoir des contacts sociaux.