Comportement, Education

 » Ça passera en grandissant… »

Et la marmotte, elle…

Ah, ce bel espoir que le seul temps qui passe puisse arranger la plupart des problèmes que nous rencontrons avec Toutou.

Si c’était vrai, le métier d’éducateur canin n’existerait pas 🙂

En fonction d’un tas de choses (génétique, environnement, expérience ect), des problèmes de comportement peuvent apparaître chez le chiot, notamment à l’adolescence (6-8 mois).

Il aboie sur ses congénères, tire en laisse, a peur des voitures, ne revient plus au rappel, saute sur les passants…

Alors tant que le chiot est petit, mignon et certainement pas encore assez lourd pour que ces comportements soient vraiment gênants au quotidien, beaucoup auront tendance à attendre.

On serait tenté de se dire : C’est un ado, il est jeune, ça passera à l’âge adulte.

Et c’est alors qu’on se tire une bien belle balle dans le pied.

La plupart des problèmes qui apparaissent à l’adolescence persistent à l’âge adulte.

Après la période de socialisation (de 3 semaines à 3-4 mois), l’adolescence est la deuxième période “charnière” du développement du chien. Avec les poussées d’hormones, il a généralement plus de difficultés à communiquer et à gérer ses émotions, des peurs soudaines apparaissent, les mauvaises expériences sont plus marquantes.

C’est d’ailleurs souvent vers cet âge que j’ai le plus d’appels pour travailler un chiot devenu réactif “sans raison”. En vérité, il y a des tas de choses qui auraient pu être mises en place pour que cela n’arrive jamais ou dans une moindre mesure.

Ces problèmes n’ont aucune raison de partir d’eux-mêmes. Un chien réactif le restera s’il n’est pas pris en charge. Un traumatisme ne se guérit pas par miracle.

Sans prise en charge, il y a de bonnes chances que le problème s’aggrave.

Un chien laissé dans son stress, sa peur ou son agressivité risque d’y plonger encore plus.

Par exemple, un chien qui aurait peur des chiens trop exubérants (grands, vifs ect) risque de généraliser cette peur à l’ensemble de son espèce.

Un chien qui essaierait d’attraper les camions qui passent à proximité pourrait généraliser ce comportement à l’ensemble des véhicules, voire au mouvement en général (coureurs, vélos ect).

Bref, l’absence de travail nous expose au risque de la généralisation du comportement à d’autres situations, d’autres déclencheurs.

De plus, le chien peut s’auto-renforcer dans son comportement.

Si Toutou aboie sur les passants pour les faire fuir, ayant appris que les humains cherchent toujours à le toucher, chaque itération du comportement accentuera sa probabilité d’apparition. Même chose avec le fait de charger ses congénères par crainte qu’ils s’approchent.

Le chien peut instrumentaliser l’agression comme seul moyen de faire partir ce qui le dérange.

Dans l’exemple du chien qui tire en laisse, Toutou apprend naturellement que tirer lui permet d’accéder à l’odeur qu’il souhaite renifler, puisqu’on le suit.

Comme le comportement est opérant (renforcé par l’obtention de quelque chose de positif pour le chien), il sera forcément reproduit.

Enfin, il est évident que, comme pour nous, une habitude est plus facile à défaire lorsqu’elle n’est pas ancrée depuis longtemps.

Une prise en charge aux premiers “symptômes” d’une problématique sera plus simple, plus rapide et moins énergivore (autant pour l’humain que son chien) qu’un travail qui commence après des années de répétitions et de renforcement du comportement.

Alors plutôt que de parier sur le fait que, peut-être, avec de la chance, le problème se résoudra seul, autant agir directement et s’économiser beaucoup d’énergie, de temps et d’argent dans une rééducation.

Le fameux “je vais éduquer mon chien moi-même et je prendrai un éducateur canin si ça ne va pas” est le point de départ de toutes les problématiques.

Mais aussi pour moi-même en tant qu’éducatrice : C’est tellement plus fun de travailler des chiots et les voir évoluer en adultes bien dans leurs pattes. Même si, au fond, j’adore travailler les chiens réactifs et voir leurs maîtres s’émerveiller de leurs progrès héhé. Ce n’est pas la même chose, c’est une stimulation différente et ceux sont les deux gros blocs du côté (ré)éducation de mon métier : Les chiots et les réactifs. Mais il est évident que pour les familles, c’est toujours plus sympa d’éduquer un chiot que de rééduquer un adulte !

Finalement, une rééducation dès l’apparition des symptômes est un bel investissement.

Voire encore mieux : Se faire accompagner dès l’arrivée de Toutou afin de le socialiser correctement, ne pas faire d’erreur et avoir les bases d’une éducation saine et bienveillante.

Tout le monde en ressortira gagnant : Vous qui aurez un chien correctement socialisé et éduqué, facile à vivre, et votre chien qui sera bien dans ses pattes.

Education

« Il connaît déjà tout ça ! »

Lors d’une rencontre avec un chiot et ses humains, j’ai souvent le droit à ce genre de phrase.

“Mon chiot connaît déjà assis, couché, la patte ect”

Alors en soit, ce n’est pas un problème. C’est super de passer du temps avec son chiot et de lui apprendre des tricks de façon positive. Ça renforce le lien !

En plus c’est souvent très facile et rapide avec les bébés chiens. Ils emmagasinent tout très vite et sont très demandeurs.

Mais attention à ne pas en faire trop.

Bébé chien doit passer une bonne partie de la journée à dormir et le surstimuler d’activités peut le rendre trop excité pour se reposer.

Se reposer lui permet d’emmagasiner les apprentissages faits dans la journée, en plus de l’aider à grandir correctement.

Un chiot qui ne dort pas suffisamment sera très excité par la fatigue (comme un bébé qui pleure beaucoup parce qu’il est fatigué). Et il vous le fera savoir !

De plus, surstimuler un chiot le rendra habitué à ces stimulations.

Après quelques mois, avec plus d’endurance et d’énergie, il aura besoin d’encore plus de stimulations de votre part pour enfin être apaisé.

On créé ainsi un adolescent boosté aux hormones, hyper endurant, qui n’a jamais appris à se poser. Ceux qui l’ont vécu peuvent confirmer à quel point c’est épuisant.

Avec un chiot, il faut surtout donner la priorité à la socialisation.

Lui faire découvrir en douceur ce à quoi il sera confronté une fois adulte, créer des rencontres neutres ou positives avec différentes espèces, lui apprendre à communiquer avec la sienne…

Mais toujours sans le surstimuler. Un peu chaque jour, en respectant son corps et son esprit, et le laisser se reposer ensuite.

Si sa vie future sera plutôt calme, sans immenses sorties tous les jours, pas besoin de lui enseigner que le monde extérieur est hyper excitable. Privilégiez les apprentissages qui vous servirons dans la vie de tous les jours.

Et avec des races de travail ou naturellement énergiques, il faut aussi leur apprendre le calme.

C’est très bien de savoir qu’on a adopté une race sportive. Mais le piège est de penser qu’il faut donc qu’elle ait plein de stimulations pour être comblée. Ainsi, à nouveau, on créé un chien qui ne sait pas se poser, avec en bonus l’énergie et la sensibilité d’une race de travail.

Alors plutôt que de les noyer de stimulations (sorties, jeux de balle, tricks ect), il vaut mieux privilégier l’apprentissage du calme, de l’observation neutre, de l’acceptation de ne rien faire.

Finalement, même si c’est très tentant, il faut bien faire attention à ne pas en faire trop avec notre chiot. C’est un bébé !

Gardez en tête qu’un bébé surstimulé deviendra un adulte avec beaucoup d’endurance et/ou du mal à se poser.

La priorité n’est pas aux “ordres de base”, loin de là, mais à une socialisation réfléchie et progressive.

Comportement

Comment réagir face à une bêtise

❓ C’est une question qui revient souvent en étude de comportement.

➡️ Nous avons pu voir ensemble que le “non” n’était pédagogiquement pas sain pour le chien :

« Non » ne veut rien dire

Il sait qu’il a fait une bêtise

A quoi bon dire non

➡️ Nous avons aussi pu voir plus récemment que le concept de bêtise n’existe pas chez le chien.

Il s’agit simplement d’un comportement qui arrive pour assouvir un besoin (mâchouiller, poursuivre, explorer, décharger un stress ect). Ce comportement est qualifié de bêtise par l’humain qui la voit, avec ses yeux d’humain, avec sa morale d’humain. Un chien est un chien, il fait des comportements de chiens, ni bons ni mauvais.

Alors si on est face à une “”bêtise””, qui finalement n’en est pas vraiment une, comment réagir ? 🤨

➡️ Si la bêtise est déjà faite :

Typiquement, on rentre du travail et c’est un peu la pagaille 🤭

Dans ce cas, c’est très simple : On ne réagit pas ! 🙅‍♀️

Toutou avait un besoin ou un stress, il a effectué un comportement. C’est fait, on ne peut plus agir dessus. Non votre chien ne comprendra pas si vous le disputez, même si vous lui montrez, même si vous lui expliquez. Il ne parle pas français, il ne peut pas associer votre parole ou encore votre mécontentement à une action passée. Même s’il semble faire une tête de “coupable”, ce n’est qu’une ribambelle de signaux d’apaisement liés à votre mécontentement.

Voir les articles listés précédemment pour plus d’informations 📖

Dans ce cas-ci, on va agir normalement et nettoyer hors de la présence de Toutou. Même si c’est difficile, on reste zen, on prend sur soit 😇

➡️ Si la bêtise est en cours :

Oups, bébé chien mâchouille le pied de chaise ! 🪑

Dans ce cas, on peut décemment penser qu’il y a un besoin derrière : Exploration sensorielle, mal de dent, besoin de mâchouiller ect. A nous donc de détourner ↩ sur ce qu’on veut que notre chiot fasse.

“Tiens, joue avec ce jouet plutôt qu’avec le pied de chaise.”

“Tu as besoin de mâchouiller du dur ? Tiens, prend ce bois de cerf.”

A nous de rendre l’autre objet plus intéressant en jouant avec notre chien, en faisant un roulement pour créer une impression de nouveauté, en découvrant les préférences de notre chien ect 🥳

Le mieux étant toujours d’anticiper pour ne pas risquer de créer une chaîne de comportement : “Si je mâchouille le pied de chaise, mon humain vient jouer avec moi”.

Une exception cependant, si Toutou fait ses besoins (pipi/popo) devant nous : On ne pas pas intervenir mais le laisser finir. Être coupé lors de la miction peut créer des problèmes urinaires 💦 Tant pis, on le laisse finir, on le sort et on nettoie. Je vous encourage à lire mon petit article Facebook sur les couacs lors de l’apprentissage de la propreté pour ce point spécifique 😉

➡️ Mais une fois que Toutou n’est plus en train de faire sa “”bêtise””, il est important de prendre du recul sur pourquoi elle a eu lieu 🤔

Est-ce qu’elle répond à un besoin ?

Est-ce qu’on aurait pu mieux gérer l’environnement ?

Qu’est-ce que mon chien aurait pu faire à la place ?

Il est toujours plus intéressant d’anticiper, tant pédagogiquement pour le chien que pour notre propre patience. C’est gagnant-gagnant ! 🤗

N’hésitez pas à faire appel à un éducateur canin comportementaliste pour vous aider. La prise de recul est parfois difficile quand on est au milieu de toutes ces stimulations et une personne extérieure ne peu qu’apporter un plus.

Autres

Idée reçue : Il faut laisser le chiot pleurer la nuit

Grande question que sont les premières nuits avec notre chiot. On entend souvent qu’il faut le laisser pleurer dans son panier, au risque de le rendre capricieux ou qu’il pleure constamment pour attirer notre attention.

Évidement, c’est faux.
Il ne faut pas laisser son chiot pleurer et voyons ensemble pourquoi.

Déjà, un peu de bon sens : Mettons-nous à la place de ce petit bout 😌 Cela fait 2 mois qu’il dort en étant toujours accompagné de sa mère et de sa fratrie. Il est rassuré par leur présence et leur chaleur dans le seul monde qu’il n’a jamais connu.
Et tout d’un coup, une paire d’humain l’enlève de son monde pour le placer dans un autre 😳 Si, généralement, bébé chien est joueur et curieux durant la journée (on est présent, on joue 🥎 avec lui et le distrait), la nuit sera une autre paire de manche.
➡️ Seul, il aura peur et aboiera pour chercher de l’aide. Le laisser dans sa détresse sera un évènement traumatisant pour un bébé d’à peine 2 mois.

Comment bâtir une relation de confiance avec un individu qu’on laisse seul et en détresse ? 🤷‍♀️ Nous devons lui montrer qu’on peut être là pour lui.
Dormir 💤 avec son chiot (dans la chambre ou sur le canapé du salon) lui permettra de se sentir plus rassuré, de savoir qu’il peut compter sur vous 🥰
Il sera plus facile pour lui de vous choisir comme référent et de créer une relation sécuritaire, nécessaire à un chien adulte bien dans ses pattes.
➡️ Bref, pour grandir sereinement votre chien a besoin d’avoir confiance en vous. Et être présent pour lui est une première brique apposée à cette relation.

Un chiot laissé dans sa détresse apprendra qu’être seul, ça fait peur 😰
Cela rendra plus difficile l’apprentissage de la solitude lors de vos absences, car le jeune chien sera stressé. Le fait d’être seul doit être perçu comme quelque chose de normal, où le chien peut rester serein et relax.
➡️ Cela doit donc être travaillé progressivement, de façon à associer la solitude à quelque chose de positif, dans un plan d’entraînement contrôlé 😇

On sait aujourd’hui qu’il ne faut pas laisser les bébés 👶 pleurer car cela aura un impact sur leur développement et leur psychisme. Il en va de même pour les chiots.
Votre chiot n’a pas les capacités cognitives 🧠 pour manipuler. Tout comme un jeune enfant, il ne peut pas faire de caprice. S’il pleure, c’est qu’il est en détresse, qu’il a un besoin.
➡️ Laisser pleurer un chiot revient à l’abandonner dans sa détresse, ce qui créé un stress, un manque de confiance en soi (et en vous) et des troubles du sommeil.

Mais mon chiot n’a jamais pleuré / Il n’a pleuré que la première nuit” 💬
Dans ce cas, il se peut que vous ayez un chiot résilient, qui accepte son sort rapidement.
Ça peut être un chiot qui a confiance en lui, même si à cet âge il est complètement normal de ne pas dormir seul. Mais dans la majorité des cas, c’est un chiot qui a pleuré un peu, constaté que ça ne servait à rien et qui arrête donc d’appeler à l’aide 😔 Cela ne le rend pas moins stressé pour autant.

✅ Alors n’hésitez pas à vous lever dès que votre chiot pleure la nuit. Oui c’est difficile, oui on dort moins les premiers jours. Mais cela fait partie de la réalité de vivre avec un chiot 🐶
On peut dormir avec lui dans le salon, on peut le faire dormir dans la chambre et progressivement reculer son panier s’il se sent mieux.
En outre, cela permet de faciliter l’apprentissage de la propreté 🔎 car on peut agir dès le réveil de bébé chien pour le sortir, même en pleine nuit.
En clair : Non, il ne faut pas laisser son chiot pleurer la nuit 🤗

Autres

Les manipulations

Souvent oublié ou négligé, l’apprentissage des manipulations fait pourtant partie des indispensables à travailler avec son tout jeune chiot.
Notre chien viendra un jour à être blessé et il faudra l’ausculter 🩺 Il faudra soulever et toucher ses pattes, ses oreilles, ouvrir sa gueule, prendre sa température…
Tous ces gestes peuvent paraître anodins, mais s’ils n’ont jamais été effectués ou s’ils sont synonyme de moment désagréable pour notre chien, l’auscultation se passera au mieux dans le stress, au pire dans la violence car Toutou se débattra et cherchera à se défendre 😰
Tout le monde passera un mauvais moment et à n’en pas douter, la prochaine fois ne se passera pas mieux, voire pire… 😬

Alors le plus simple est encore de travailler ces manipulations dès le plus jeune âge.
Les maîtres mots ici (et pour tous les apprentissages d’ailleurs) seront PROGRESSIVEMENT et ASSOCIATION POSITIVE.

➡️ Progressivement, car on ne va certainement pas prendre l’oreille d’un chiot et la manipuler sous tous ses angles s’il n’apprécie pas ça. C’est le meilleur moyen pour lui apprendre à subir d’un côté ou à se révolter de l’autre.
On va donc petit à petit frôler une oreille, une patte, une queue… Puis la toucher, puis la porter, puis la manipuler ect. Gardons en tête que même si cet apprentissage peut paraître long, c’est un investissement pour la suite 🤗
C’est complètement ok de revenir en arrière au moindre doute ou de rester longtemps sur une étape si on le juge nécessaire.

➡️ Évidement, sans association positive, tout ce manège ne rime pas à grand chose.
Bébé chien doit passer un bon moment, être consentant et pouvoir s’éloigner s’il est mal à l’aise. Aucune obligation ici. On respecte ses limites, on lui laisse la possibilité de mettre fin aux manipulations 🙅‍♀️
On va simplement faire comprendre à notre petit chiot que se faire toucher c’est trop génial ! 🥳 On peut donc associer les manipulations avec des friandises 🥓, avec l’arrivée du jeu ⚾️ ou des caresses s’il aime ça 🖐.

✂️🧼🌡 Outre les manipulations, on peut aussi habituer notre chiots aux objets de soins, toujours progressivement et de façon positive : thermomètre, produit pour les oreilles, brosse, coupe-ongle ect.
Tout ces petits détails auxquels on ne pense pas forcément ont pourtant leur importance pour que bébé chien vive au mieux ses soins !

👉 Pour finir, rappelons que les premières impressions comptent pour beaucoup.
On peut donc effectuer des “visites blanches” chez le vétérinaire afin que, lui aussi, soit associé à quelque chose de positif 👨‍⚕️👩‍⚕️
Le vétérinaire peut donner des friandises à bébé chien, on peut jouer dans la salle d’auscultation ou la salle d’attente s’il n’y a personne.
On oublie souvent que la première expérience d’un chiot avec un vétérinaire, c’est généralement pour un vaccin 💉 Un évènement stressant et peu agréable. A nous donc d’anticiper pour que ces “vraies” visites se passent au mieux.

Il n’est évidement jamais trop tard pour travailler les manipulations avec Toutou et cela peut même faire l’objet d’exercices spécifiques lors des séances d’éducation 👍
Ne négligeons pas cet apprentissage !

Comportement

« Laissons-les communiquer » oui mais…

Lors des rencontres canines, on entend parfois “laissez-les communiquer, ils vont se débrouiller”.

C’est souvent plus compliqué que ça, car il ne s’agit pas de laisser notre chien interagir avec ses congénères sans règles ni limites. Nous ne vivons malheureusement pas dans un monde parfait où tous les chiens sont parfaitement socialisés, communiquent clairement et sont respectés 🤷‍♀️

Premièrement, oui il faut laisser les chiens communiquer, donc :

➡️ A nous de ne pas tirer sur la laisse afin de ne pas créer de tension. Un chien ne communiquera normalement (ou de son mieux vis à vis de son expérience et de la situation) que s’il peut se mouvoir librement. Il doit pouvoir s’avancer à son rythme ou reculer s’il en ressent le besoin.

➡️ A nous de rester calme et de ne pas transmettre de stress à notre chien. Soyons détendu et ne submergeons pas notre chien d’informations. Si c’est ok de le rassurer et d’encourager un petit timide, il ne s’agit pas de lui répéter “sage, doucement hein” toutes les deux secondes.

➡️ A nous de rester en mouvement afin d’aider notre chien à se détourner de son congénère au besoin. Continuer notre balade l’aidera à proposer des pauses dans le jeu en reniflant les odeurs sur le chemin, ainsi qu’à diminuer en excitation.

Mais même si nous aidons notre chien à bien communiquer, il ne s’agit pas non plus de le laisser seul gérer ses émotions 🤯

En effet, notre chien ou celui avec qui il interagit peut se montrer impoli. Il peut être trop brusque, trop avenant, ne pas respecter les demandes d’arrêt de jeu ect.

💬 On y revient toujours, mais c’est pour cette raison qu’il est important de se renseigner sur la communication canine (signaux d’apaisement, savoir repérer les phases du jeu et les comportements à risque).

Si la pression monte sans qu’aucun des chiens ne parviennent à faire cesser l’interaction, il est de notre devoir d’intervenir en séparant calmement. Chacun peut reprendre sa balade de son côté ou obtenir une occupation le temps que le calme revienne.

🙅‍♀️ Rappelons enfin que notre chien ou le chien de nos amis n’a pas à jouer le rôle d’un éducateur.

Il n’a pas à subir les assauts d’un chien impoli ne le respectant pas. Si la situation devient trop difficile à gérer (plusieurs demandes d’arrêt non-respectées), nous devons l’aider.

Laisser Médor perdre patience peut mener à une bagarre voire le rendre lui-même réactif à force de rencontres agaçantes. Oui, il faut laisser les chiens communiquer, mais il faut qu’au bout du compte ce ne soit une mauvaise expérience pour personne.

Il est donc important de sélectionner les chiens que notre loulou rencontre afin de maximiser les chances que tout se passe bien. Dans une rencontre, tout le monde doit être ok : Les deux maîtres et les deux chiens 🥰

Autres

Il y a un âge pour tout

Cet article ne va pas plaire à tout le monde…

Je pense qu’avant d’adopter un chien, il est de notre responsabilité d’avoir du recul sur nos capacités physiques et conditions de vie.

Je ne parle pas de nos modes de vie qui peuvent être modifiés avec un peu d’effort pour s’adapter aux besoins de la race de nos rêves, comme une famille qui arriverait à devenir plus sportive pour adopter un malinois. Mais bien d’une situation immuable qui ne changera pas malgré toute notre bonne volonté.

Dernièrement, j’ai eu une annulation de rdv le matin même, d’un couple âgé débordé par leur chiot d’une race sportive, ayant décidé de le placer à la SPA 🙃

Je pense qu’il y a un âge pour tout. Un âge où adopter un bébé chien qui doit faire sa socialisation, qui doit être sorti régulièrement, qui va mordiller et être très actif, n’est pas une bonne idée.

Pensons à notre propre santé 💊 J’espère que chacun pourra vieillir paisiblement, sans devoir faire aucun séjour à l’hôpital et pouvoir continuer à avoir une vie active, mais ce ne sera pas le cas de tout le monde.

Que faire du chien lorsqu’on n’aura plus la force de marcher en forêt plusieurs heures ? Ou de le retenir s’il venait à tirer en laisse pour x raison ? 🤔

Il y a tant de chiens âgés en refuge, ne demandant qu’un panier retraite pour y écouler leurs dernières années de vie au chaud. Pourquoi prendre un chiot qui sera actif pendant au minimum une dizaine d’année ?

➡️ Ayons conscience de notre corps et de ses capacités. Adopter une race de grande taille lorsqu’on a pas ou plus la force de notre jeunesse peut être un poids, tant pour nous que pour le chien.

Toutou peut tirer en laisse, ne serait-ce que par surprise ou durant ses premiers apprentissages. Toutou peut sauter de joie ou pour demander de l’attention. Oui tout ces comportements se travaillent, mais pas en 10 minutes.

Si cela vient à arriver, aurons-nous la force de retenir notre chien ou de ne pas tomber ?

Une autre période de la vie peut être difficile à mixer avec l’adoption d’un chiot : L’arrivée de bébé 👶

J’ai quelques clients ayant pris la décision d’adopter un chiot peu de temps avant ou après la naissance du bébé, pour qu’ils grandissent ensemble.

Évidement que leur future relation peut faire rêver, que Toutou sera sûrement le meilleur ami de l’enfant, mais comme toujours, pensons aussi à nous.

❓ Aurons-nous la patience et l’énergie d’élever un chiot ET un bébé en même temps ? De surveiller deux petits êtres explorant le monde, de leur donner à chacun un temps privilégié ?

Il faudra gérer l’éducation de Toutou (socialisation, propreté ect) et veiller à ce qu’il ne soit pas trop brusque avec l’enfant (mordillements, jeux, éventuels vols de jouet). Mais il faudra aussi gérer bébé qui ne pourra pas reconnaître les signaux de communication du chien avant au moins ses 8 ans (demande d’arrêt de jeu, de tranquillité ect).

🏠 On peut rendre notre maison “puppy-proof” (gestion de l’environnement) pour se faciliter la tâche, mais comme toujours il est important d’avoir conscience des éventuelles difficultés.

Comme toujours, le plus important est d’adopter une race qui correspond à notre mode de vie 🐶

Ce premier choix à faire dans l’adoption d’un chien est sans doute le plus important. Si une race n’est pas adaptée à nos conditions de vie (présence, activités, budget, utilité ect), on risque de rendre notre chien (ou nous-même) malheureux, ou de devoir revoir nos habitudes.

Et bien sûr, même si ce n’est pas facile à faire, ayons conscience de notre âge, de notre santé et de nos capacités physique, et ce que cela implique dans l’éducation d’un chien 🐕

Autres

Adopter un chiot quand on a un vieux chien

Faire le choix d’adopter un autre chien ne se fait jamais sur un coup de tête, mais la question se pose d’autant plus quand l’écart d’âge va être important.

❓ Comment accueillir un chiot, tout foufou et plein de curiosité, lorsqu’on a déjà un chien plus âgé qui aime sa routine et sa tranquillité ?

Agrandir notre famille canine avec un petit frère ou une petite sœur sera un grand bouleversement pour notre pépère plus âgé.

On espère que pépé chien éduquera bébé chien et que bébé chien redonnera une seconde vie à pépé chien 😇

En soit, cela n’est pas impossible, mais ça nécessite tout de même quelques aménagements pour que tout se passe au mieux.

➡️ Gérer l’environnement

Alors oui, lorsqu’on adopte un chiot, c’est une des premières choses à faire : Ranger, faire en sorte qu’il ne puisse rien prendre de dangereux et protéger nos affaires de ses petits crocs curieux.

Mais si un deuxième chien est déjà présent, il faut aussi penser à sa tranquillité 💤

On va donc créer plusieurs espaces de couchage et de jeu afin que chaque chien puisse pouvoir se retirer au calme, jouer dans son coin ou mâchouiller sans être importuné. Hors de question de laisser pépé chien se faire embêter toute la journée par un chiot ne demandant qu’à jouer.

➡️ De ce fait, il est de notre devoir de connaître les signaux d’apaisement et de surveiller les interactions afin de séparer les deux énergumènes si la situation n’est plus gérable pour l’un d’entre eux.

Si bébé chien devient trop insistant pour jouer et que pépé chien demande poliment à rester tranquille mais n’est pas écouté, la situation risque de s’envenimer 💢

Si demander gentiment ne fonctionne pas, pépé chien peut grogner, claquer des dents puis mordre. Et plus sa patience s’effritera, plus on risquera la bagarre 💥

C’est donc à nous, parents de chien, de séparer calmement si bébé chien n’écoute pas (ou ne comprend pas) les signaux de pépé chien.

➡️ Ce point est d’autant plus important s’il y a une grande différence de taille entre le chiot et son aîné.

Si pépé chien est d’une petite race, il aura d’autant plus de mal à exiger de l’espace si bébé chien est d’une race plus grande (un chiot de grande race est déjà plus grand que la plupart des adultes de petites races).

Pépé chien risque donc d’être envahi sans même pouvoir répliquer.

🔎 Dans la même idée, on prend souvent les vieux chiens pour des “râleurs”, des chiens qui grognent “pour rien”. Mais ce sont souvent des chiens qui ont demandé de l’espace gentiment des dizaines de fois sans être respectés, et qui ont maintenant compris que seul le grognement était écouté. (📍 voir article petit chien)

➡️ Ne pas imposer le rôle d’éducateur

On s’imagine qu’il saura apprendre au chiot à écouter, communiquer, être respectueux ect. Mais ce n’est pas son travail ! Nous n’avons pas à lui faire subir l’acharnement parfois épuisant d’un chiot plein d’énergie 😩

C’est à nous de gérer leurs interactions, de vérifier que tout le monde se respecte et de les séparer au besoin.

❌ Les laisser gérer leurs affaires sans jamais intervenir n’est pas un bon moyen d’apprendre au chiot la politesse, ni à pépé chien de vivre sereinement. Il est important d’accompagner leur relation. Et comme mentionné plus haut, il suffit que pépé chien soit trop petit et/ou bébé chien trop envahissant pour que cette relation tourne au vinaigre.

➡️ Deux fois plus de temps

En effet, un vieux chien va aimer avoir sa petite routine, des balades dans le calme, surtout s’il n’a plus l’énergie suffisante pour avancer à un rythme “normal” 🐕

Cela peut être utile pour le chiot qui peut se calquer sur son aîné et renifler davantage lors des promenades et s’adapter à la routine de la maison plus rapidement.

Mais avec un chiot, on va beaucoup bouger. Il faut le socialiser, lui faire découvrir de nouvelles choses, il va sûrement être plus actif en promenade, demander plus de jeu à la maison…

On ne peut donc pas les prendre à deux partout, ni s’occuper d’eux en même temps à la maison. Il est aussi important que pépé chien ait toujours des moments privilégiés avec vous, même si bébé chien vous prend énormément de temps 🥰

➡️ Adopter un chiot lorsqu’on a un vieux chien doit être mûrement réfléchi (comme toute adoption devrait l’être). Il y a des avantages mais cela demande un plus gros investissement mental afin que chacun le vive sereinement.

Et si vous souhaitez adopter un deuxième chien, mais qu’un chiot ne vous paraît pas être une bonne idée, les refuges sauront vous trouver votre perle rare 😉

Autres

Le salon du chiot

Je suis contre les salons du chiot 🙅‍♀️

Ou plus précisément, je suis contre les salons du chiot où des chiots sont présents.

Je ne vois cependant aucun problème à ce que des éleveurs se déplacent pour présenter leur métier et leurs spécificités, sans le faire subir à leurs chiens 🙂

Alors pourquoi aller au salon du chiot n’est vraiment pas une bonne idée ?

🔎 Parlons d’abord de la forme

➡️ On parle d’un endroit immense, bruyant, avec beaucoup de monde, dans lequel on va placer des chiots généralement encore en pleine imprégnation 😣

Ces chiots ont pour la plupart grandi dans des environnements calmes et n’ont jamais été préparés et entraînés pour supporter une telle masse de stimulations.

C’est tout simplement trop pour eux. A cet âge, ils sont encore en pleine phase de socialisation (3 semaines à 3-4 mois). Ils sont censés découvrir le monde progressivement, en prenant compte de leurs limites personnelles, leur caractère ect.

Le salon du chiot, c’est les placer en immersion. C’est élever un enfant à la campagne et le placer soudainement en plein Paris. L’environnement est trop stressant et risque de marquer à vie ces petits bouts 😕

➡️ C’est aussi un endroit qui va titiller notre corde sensible. Pleins de chiots de pleins de races différentes, c’est trop mignon. Alors le craquage et l’effet “coup de cœur” sont nos ennemis ❌

Le choix d’adopter un chiot doit être réfléchi, conscientisé. Il faut prendre assez de recul sur nos conditions de vie et sur la race choisie pour faire le meilleur choix. Mais à la vue de ce beau chiot tout mignon, nos principes peuvent être mis à mal.

Combien ai-je eu de clients qui ont adopté au salon du chiot alors que ce n’était nullement prévu ?

Adopter un chien peut prendre plusieurs mois de réflexion et de recherches pour trouver LA race, LE meilleur élevage et enfin attendre LA portée. Prenez tout le temps nécessaire, ce ne sera jamais perdu 😇

🔎 Mais parlons aussi du fond

➡️ Au salon du chiot, il vous est impossible de voir les conditions d’élevage. On pourra vous vendre monts et merveilles mais il vous sera impossible de le vérifier.

L’endroit dans lequel votre chiot passera les premiers mois de sa vie a une grande importance !

L’éleveur fait-il une bonne socialisation à ses chiots ? Quel âge a la mère, comment se comporte-t-elle ? Le lieu est-il calme et bien entretenu ? Combien de race, combien de portées par an ?

⚠️ Il est primordial de pouvoir poser toutes nos questions à l’éleveur et qu’il puisse prouver ses dires (visite de l’élevage, papier de santé et tests des maladies génétiques). La qualité de l’élevage est primordial pour adopter un chiot bien dans ses pattes et bien socialisé.

➡️ Lors des salons du chiot, les éleveurs ont généralement peu de scrupules à vendre leurs chiots à des personnes n’étant pas du tout adaptées à la race élevée. Il faut “écouler le stock”.

Si vous devez poser des questions à l’éleveur, l’inverse est tout aussi vrai ! ⚠️ Un éleveur qui ne s’intéresse aucunement à vos conditions de vie devrait vous faire reculer.

Il est de son devoir de ne pas vendre un chiot à une personne n’étant pas adaptée à la race et vous prévenir des risques encourus, quitte à vous rediriger vers d’autres races. Il doit veiller à ce que ses chiots soient entre de bonnes mains et vivent heureux. Un éleveur qui se fiche du devenir de ses chiens n’est pas un bon éleveur.

➡️ La prise de recul nécessaire.

Le salon du chiot est un évènement qui se déroule sur 2 jours. Il ne vous permet pas de prendre du recul sur vos envies, vos besoins et conditions de vie en vue de l’accueil d’un chiot. Je le répète mais prenez le temps d’une réflexion logique et rationnelle 🧠

Vous pouvez tout à fait découvrir un éleveur au salon du chiot et vous renseigner plus amplement sur son travail une fois rentrés à la maison, pour ensuite visiter son élevage. Mais ne faites aucun achat hâtif ou “coup de coeur”. Un chien va passer une bonne dizaine d’années avec vous, il vaut mieux prendre trop son temps que se précipiter 🥰

Comportement

N’adoptez pas de chiot si…

➡️ Vous voulez absolument faire de longues nuits sans vous réveiller 💤💤

Bébé chien vient d’être séparé de sa mère et de tout ce qu’il connaissait, alors ne le laissez pas seul les premières nuits. Contrairement à une idée reçue, laisser pleurer un chiot (ou un bébé d’ailleurs) n’est pas bon du tout pour sa confiance en lui (et en vous) 😕

De plus, se lever la nuit pour lui faire faire ses besoins permettra un apprentissage de la propreté plus rapide et vous évitera les nombreux petits accidents du matin. Rapidement comprendre que “pipi et popo c’est dehors”, sans avoir à se retenir ni être obligé de faire à l’intérieur, c’est la meilleure façon d’apprendre 😇

Alors on prend sur soit quelques jours, au moins jusqu’à ce que bébé fasse ses nuits. Votre relation ainsi que son apprentissage de la propreté n’en seront que meilleurs !

➡️ Vous tenez à vos meubles plus que tout 🛋

Un chiot, ça mâchouille. Premièrement parce que c’est un besoin de son espèce, mais aussi parce qu’il découvre le monde avec sa bouche et qu’il perd ses dents de lait 🦷

Évidement, nous devons lui proposer des jouets de différentes matières et adaptés à son âge, mais il faut avoir conscience qu’un jour ou l’autre, ses petites quenottes se retrouveront à ronger un de nos meubles 🐁

Alors ce n’est peut-être pas une bonne idée de refaire le salon avant l’arrivée de bébé chien ! On peut cependant sécuriser au maximum l’environnement en rangeant ce qui est précieux, en divisant les pièces avec une barrière pour bébé ou en mettant une grille devant les meubles auxquels on tient le plus.

➡️ Vous souhaitez vous reposer en rentrant à la maison ou le week-end 🏡

En soit, tous les chiens ont besoin de se promener et d’avoir un moment privilégié avec vous après avoir attendu à la maison toute la journée. Mais un chiot requiert plus d’attention.

En effet, lorsqu’il arrive à la maison, Toutou est sûrement encore en pleine phase de socialisation. Il a besoin de découvrir le monde progressivement, sans être placé en immersion. Il doit pouvoir observer des humains de toutes sortes, d’autres espèces animales, des véhicules ect 🌲🌳

Le chiot doit découvrir le monde qui sera son quotidien, de façon positive et en respectant ses limites. Il ne s’agit (surtout) pas de l’amener à une sortie d’école et de le laisser se faire toucher pour une myriade d’enfant surexcités pour qu’il soit socialisé aux enfants. C’est bien plus complexe que ça 😅

La socialisation est peut-être l’étape la plus importante dans le développement du chiot. Elle ne doit pas être minimisée. En cas de doute, faites-vous accompagner par un professionnel.

➡️ Surveiller vous insupporte 😩

Un chiot découvre le monde avec sa gueule et testera donc de ses petites quenottes tout ce qui sera à sa portée. La première chose à faire est donc de gérer l’environnement en rangeant au maximum et en ne laissant rien traîner.

Mais il vous faudra tout de même avoir régulièrement un œil sur votre petite terreur qui sera toujours inventif pour trouver quelque chose à croquer. Quel parent de chiot ne m’a jamais dit “il prend tout dans sa bouche en balade” ? C’est tout à fait normal, mais nous devons tout de même surveiller qu’il n’avale rien de dangereux.

Alors on oublie ses promenades concentré sur son téléphone plus que sur toutou et on profite de l’instant présent ! 🤗

➡️ Vous souhaitez porter des habits de valeur 👗

Si vos meubles peuvent intéresser votre chiot, vos habits qui pendouillent et bougent au rythme de vos pas le sont encore plus ! Que ce soit votre manteau, votre écharpe ou tout simplement vos bas de pantalon, tout est super fun à attraper pour bébé chien.

A la maison, portez des habits simples, bon marché et qui pourront malheureusement être troués sans que cela ne vous attriste.

Les lacets peuvent aussi faire office de jouet pour votre chiot. On peut préconiser de mettre des chaussures sans lacet le temps que votre chiot grandisse 👟

S’il est complètement normal qu’un chiot mordille un jour les vêtements, il ne faut pas que ça devienne une habitude. Plus c’est fun, plus il recommencera ! Limiter les habits à tirer ainsi que calmer nos réactions grâce à des habits à peu de valeur nous aidera à gérer ce comportement.

Bien évidement que tout cela ne dépeint que les mauvais côtés ⚠️probables⚠️ au fait de vivre avec un chiot.

“Probables” car certains chanceux ont déjà eu un chiot qui a très peu mordillé, qui a été propre très rapidement ou qui n’a jamais touché aux meubles.

Mais il est important d’avoir conscience que tout cela peut arriver et donc d’y être préparé.

On s’imagine qu’un chiot ne sera qu’une boule d’amour pleine d’envie de jouer et de découvrir le monde, mais la réalité est bien plus complexe que ça 😅

C’est à cause de cette grande différence entre nos attentes et la réalité que certains connaissent le “puppy blues”, inspiré du fameux “baby blues”. On est déçu, on regrette même d’avoir adopté ce petit bout de chien 😕

C’est tout à fait normal, Toutou chamboule notre vie. Mais être conscient des potentielles difficultés et savoir comment les gérer vous permettra de vivre au mieux l’arrivée du chiot 😇

“Se préparer au pire, mais n’en retirer que le meilleur !” 💖